24 Heures Motos - Julien Diguet (OG Motorsport by Sarrazin),"l'épreuve que je préfère''
Retour

24 Heures Motos - Julien Diguet (OG Motorsport by Sarrazin),"l'épreuve que je préfère''

La 43e édition des 24 Heures du Mans, disputée ce week-end, sera la 15e et dernière participation à la classique mancelle pour Julien Diguet, 40 ans, et pilote OG Motorsport by Sarrazin (Yamaha #66).

Etes-vous impatient de reprendre la compétition après cette période d’arrêt, liée à la crise sanitaire internationale, qui a perturbé les calendriers sportifs ? 

« Oui, car la dernière fois que l’on s’est vu avec l’équipe, c’était en Malaisie, pour l'épreuve de 8 heures, disputée en Décembre. On a hâte. Ce n’est pas pareil qu’en vrai. »

Vous vous êtes entrainé pendant cette période ?

« Oui, j’ai un peu roulé début juillet et surtout j'ai participé à la première manche du championnat de France de Superbike à Magny-Cours pour m’entraîner. On a aussi eu des séances d’essais organisées pour nous préparer. »

Vous pensez vivre comment cette dernière participation aux 24 Heures Motos ?

« Je me suis bien préparé physiquement après si la course se passe correctement en étant aux places qu’on vise, la course sera plus agréable que si on est loin et qu’on a des pépins. Il y a une part de psychologie qui est très importante et quand on est en forme physique mais pas psychologiquement, on peine plus qu’autre chose. »

Vous allez débuter la course différemment, parce qu'il s'agit de votre dernière participation aux 24 Heures Motos, votre 25e participation à une épreuve de 24 Heures ( Le Mans, Bol d'or, Barcelone)?

« Disons que l’émotion est souvent générée par ce qu’il se passe avec le public et là, à huis clos, je ne suis pas persuadé que cela me procure beaucoup d’émotion. »

"Rallier l’arrivée après tous ses efforts, c’est assez émouvant"
Julien Diguet, OG Motorsport By Sarazin

Vous avez des souvenirs particuliers de vos précédentes 24 Heures ?

« Pendant ma première participation en 2004, je me rappelle, je devais prendre un relais de nuit et il y avait un barbecue organisé. Se réveiller et piloter avec une odeur de saucisses et merguez en pleine nuit, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Sur le moment, c’était dur mais maintenant j’en rigole. »

Vous avez des ambitions particulières pour cette année ?

« On aimerait bien monter sur le podium en Superstock donc ça signifie une place entre 7 et 10 au classement général parce que le podium des Superstock se trouve à peu près là. » (En 2019, il s'est classé 14e du classement général. Son meilleur résultat date de 2016 avec une 9e place au classement général et une 4e place en catégorie Superstock)

Que représentent les 24 Heures Motos pour le pilote que vous êtes, du fait de votre expérience ?

« C’est mon épreuve favorite c’est là où je suis le plus à l’aise par rapport à la vitesse et au circuit. Et moi je n’habite pas très loin, à Blois, donc c’est vrai que ça a un impact. C’est l’épreuve à laquelle je préfère participer. »

Pendant la course, quels sont pour vous, les meilleurs moments ?

« Forcément le départ, quand il y a du public. J’apprécie aussi les essais de nuit du jeudi parce que c’est la première fois qu’on roule de nuit et c’est une ambiance assez particulière. Il y a aussi l’arrivée avec ce soulagement d’être allé au bout et d'avoir fini cette course après avoir fourni tous ses efforts, c’est assez émouvant. »

"Le départ, c’est quand même quelque chose d’éprouvant"
Julien Diguet, OG Motorsport By Sarazin

Vous débuterez la course ?

« Ça je n’en sais rien, ça sera au Team Manager d’en décider après les essais. Ça dépend de l’ambiance de la semaine, du rythme du pilote. J'ai souvent pris les départs au Mans, j’ai dû en prendre une dizaine, c’est quelque chose qui est quand même très éprouvant. Aujourd’hui avec l’expérience, je préfère laisser cette phase de la course aux autres et si on peut s’économiser sur le premier relais c’est quand même mieux. »

Vous pensez faire quoi après les 24 Heures ?

« Alors ça, à cet instant, je n'en sais rien, J’ai des projets, j’ai des pistes mais je ne sais pas où ça va m’emmener. »

Est-ce que ça va changer beaucoup pour vous de disputer les 24 Heure Motos fin août plutôt qu'en avril comme cela était initialement prévu, avant la crise sanitaire ?

« Non pas forcément, parce qu’il y a quelques années les dates avaient été inversées et moi je me prépare au Mans et au Bol d’Or en sachant qu’il était aussi au mois d’août, alors pour moi ça ne change pas grand-chose. Et puis en termes de conditions météos, j’ai participé plusieurs fois à des championnats du Monde sur différents circuits par différentes conditions atmosphériques, donc ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. »

PHOTO : Julien Diguet au guidon de la Yamaha R1 #66 de l'équipe OG Motorsport By Sarazin. Il partagera le guidon de cette machine avec Chris Leesch et Camille Hedelin. 

Lire aussi : 24 Heures Motos - Randy de Puniet, pilote ERC Endurance, l'art de la vitesse. 

Partenaires officiels

Partenaire média

Tous les partenaires