Yannick Lucot (team manager Yamaha Viltaïs Experience) engage une Yamaha YZF –R1 en Superstock (n°333). Il nous explique les subtilités des deux catégories. « Pour les différencier, il y a déjà quelque chose de très visuel : le système de montage des deux roues ! En EWC, le changement des deux roues s’effectue très vite (moins de 10 secondes, NDLR). Il y a aussi plus de libertés sur la préparation du moteur. Les équipes EWC possèdent des moteurs de qualification et de course. Entre notre machine, par exemple, et celle du GMT 94 Yamaha (EWC), on peut estimer la différence entre 15 et 20 chevaux. Sur la n°94, ils ont le faisceau YEC et la ligne d’échappement Accra que nous n’avons pas, car ils sont usines et officiels. »

Mais les différences ne s’arrêtent pas là : « De plus, le bras oscillant n’est pas d’origine. Même chose au niveau de la fourche. En EWC, cette dernière vaut entre 15 000 et 30 000 euros. Ces dernières sont de vraies motos de course ! » 

Pour résumer : « Bras oscillant, fourche, moteur préparé, système d’attache rapide sur les deux roues, voilà les éléments qui font la différence entre une EWC et une Superstock. »

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter ce récapitulatif des trois catégories

David Bristol / ACO