Pour la 46e édition des 24 Heures Motos, le Team 33 Louit April Moto compte bien se rendre la course facile. Engagée en catégorie Superstock avec la dernière Kawasaki ZX-10R, la formation bordelaise lorgne sur la victoire. « Nous avons atteint au haut niveau de développement sur notre moto », fait savoir Frédéric Louit, team manager de l’équipe. « La fiabilité est toujours plus importante. Dans ce domaine, nous sommes confiants. De plus, notre staff technique est expérimenté. Si tout s’enchaîne correctement, le résultat de la course peut être sympa ».

Cette saison, la Kawasaki sera confiée à un trio 100% italien : Kevin Calia (28 ans, deux participations), Christian Gamarino (28 ans, cinq participations) et Simone Saltarelli (37 ans, quatre participations). Ajoutons que Hugo De Cancellis sera le pilote de réserve. Âgé de 21 ans, ce dernier est un espoir de la vitesse française. Il a remporté une course et s’est classé troisième du Championnat du monde Supersport 300 l’an passé.  « Nous connaissons très bien nos pilotes titulaires et l’an passé, ils ont pris la tête de toutes les courses au moins une fois. Aujourd’hui, pour briller en Superstock, il faut trois pilotes rapides, une équipe technique très professionnelle puis une moto rapide et fiable », commente le team manager.

Une stratégie claire

L’an passé, la Kawasaki #33 s’était classée quatrième de la catégorie Superstock et à la 7e place du classement général. « Nous n’avions pas encore la vitesse suffisante pour jouer la victoire et nous découvrions la moto. Plus tard dans la saison, nous avons rencontré des soucis techniques qui ne sont pas uniquement dus à la malchance. Nous avons travaillé dur pour rectifier le tir. Nous avons gagné en expérience ».

Avec près de 11 participations aux 24 Heures Motos et une victoire en Coupe du monde FIM Superstock glanée en 2015, le Team 33 sait préparer une course de 24 heures et quelle stratégie appliquée : « Elle se travaille surtout avant la course. La première chose c’est de réunir un équipage homogène. Puis, il est primordial de constituer une équipe technique solide. En course, il faut faire le point le dimanche à 8 heures du matin et ajuster sa tactique en fonction de la position que l’on occupe dans le classement. Là, on décide d’attaquer et donc de prendre des risques ou au contraire de rendre un peu la main », dessine Frédéric Louit.
À l’instar de la bataille pour la victoire au classement général, celle de la catégorie Superstock s’apparente de plus en plus à un grand prix d’endurance. Cet hiver, de nombreuses équipes ont renouvelé leur équipage ou opté pour des choix techniques différents. Le Team 33 Louit April Moto joue plutôt la carte de la stabilité. « Je suis convaincu que ça nous sera bénéfique », conclut le chef d'équipe.