24 Heures Motos : Le tour idéal du circuit Bugatti selon Nicolas Salchaud
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24 Heures Motos : Le tour idéal du circuit Bugatti selon Nicolas Salchaud

Alors qu’il a remporté les 24 Heures Motos en 2013 sur la Kawasaki SRC, Nicolas Salchaud s’apprête à débuter une nouvelle aventure cette année avec National Motos. En attendant, il nous livre quelques secrets sur le Bugatti.

Il a déjà inscrit son nom au palmarès des 24 Heures Motos. Vainqueur de la trente-sixième édition de la classique mancelle en 2013 au guidon de la Kawasaki SRC, Nicolas Salchaud connaît bien évidemment le circuit Bugatti comme le fond de sa poche. Et s’il avoue, comme de nombreux pilotes, que le tour parfait n’existe pas, il estime s’en être rapproché à l’occasion des essais Pré-Mans en 2013, quelques semaines avant sa victoire. « Ce n’est pas un tour en particulier mais une série de boucles qui était particulièrement intéressante, se rappelle-t-il aujourd’hui. Je pense d’ailleurs que cela m’avait permis de faire définitivement ma place au SRC pour disputer la course quelques jours plus tard. Je pense que faire le tour parfait, c’est pratiquement impossible. Maintenant, quand on fait un excellent tour et qu’il est validé par la feuille de temps, comme cela avait été le cas pour moi, on peut être content de sa performance. »

"Le but est d’avoir le minimum de temps entre la phase de freinage et la phase d’accélération."
N. Salchaud

Pour réaliser une boucle parfaite sur le circuit Bugatti, Nicolas Salchaud a sa petite idée sur la question : « c’est un tour où on arrive à placer des accélérations extrêmement efficaces mais elles sont également assez violentes. C’est très important car, sur le Bugatti, chaque virage est suivi d’une petite ligne droite. Il faut aussi freiner très fort et le but est d’avoir le minimum de temps entre la phase de freinage et la phase d’accélération. » Alors qu’il évoluera sur la nouvelle Honda CBR de l’équipe National Motos aux 24 Heures Motos cette année, Nicolas pense que les meilleurs tours en course peuvent se réaliser au petit matin quand les températures sont encore fraîches et quand la piste dispose d’une adhérence presque parfaite après déjà une quinzaine d’heures de course. « Et puis, d’un coup, comme c’est le lever du jour, on a la fatigue qui disparaît et qui laisse place à l’adrénaline. C’est donc souvent à ce moment de la course que j’ai pu réaliser mes meilleurs tours. »

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