Il a connu sans doute un des moments les plus intenses de sa carrière à cet instant-là. En 2013, Nicolas Salchaud remportait en effet la trente-sixième édition des 24 Heures Motos sur la Kawasaki de l’équipe SRC avec Grégory Leblanc et Fabien Foret. Les hommes de Gilles Stafler s’imposaient avec sept tours d’avance sur la Suzuki du team R2CL alors que la Yamaha du GMT 94 complétait le podium. Nicolas se souvient encore avec émotion du moment où il a parcouru les quelques mètres pour arriver sur la plus haute marche du podium et où une foule immense était amassée sur la voie des stands. « C’était vraiment une grande fierté, surtout que c’était aussi avec une très grande équipe, se rappelle Nicolas. J’étais très content de ce que j’avais pu faire pendant la course. Et puis inscrire son nom au palmarès des 24 Heures Motos, cela fait forcément quelque chose… » S’il a toujours eu pour rêve de remporter les 24 Heures Motos, Nicolas avoue qu’il a mis du temps à penser qu’il pourrait le réaliser. C’est finalement quand il a commencé à dominer la Coupe de France Promosport 1000 qu’il s’est dit que ce rêve pourrait véritablement devenir réalité.

Depuis ce succès en 2013, Nicolas a continué son petit bonhomme de chemin en endurance en roulant pour de nombreux teams comme Bolliger ou encore pour Viltaïs la saison dernière. Cette année, il a signé chez National Motos, qui a gagné les 24 Heures Motos en 2006 et qui fait son retour sur la classique mancelle cette année, où il partagera le guidon de la nouvelle Honda CBR avec Emeric Jonchière et le Japonais Hikari Okubo. « Le fait d’être avec une équipe qui a une histoire comme National, ça me fait quelque chose, avoue Nicolas. J’en suis fier et j’espère qu’on pourra se battre sur le devant de la scène même si nous savons que nous allons avoir beaucoup de travail, notamment sur cette nouvelle Honda. » Cette année, Nicolas pense qu’une belle performance serait d’intégrer les dix ou les cinq premiers mais pense-t-il toujours à graver son nom une deuxième fois au palmarès des 24 Heures Motos ? « Oui, c’est vrai que j’y pense, avoue-t-il. C’est quelque chose qui motive. Maintenant, il y a beaucoup de personnes mieux placées que moi pour le faire aujourd’hui et je vais travailler pour cela. Je crois toujours en ma bonne étoile ! »