24 Heures Motos - Randy de Puniet, pilote ERC Endurance, l'art de la vitesse
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24 Heures Motos - Randy de Puniet, pilote ERC Endurance, l'art de la vitesse

Dimanche dernier, il commentait pour la télévision la première victoire en MotoGP d'une équipe française, Tech3, à Spielberg, au GP de Stirie. Cette semaine, au Mans, il reprend le guidon, comme pilote des 24 Heures Motos, avec la Ducati Panigale et l'équipe ERC Endurance. Le chrono peut trembler, Randy De Puniet entre en piste aujourd'hui au Bugatti, pour les premiers essais libres privés (17h-19h ce jour). Le record du circuit manceau peut-il tomber ?

Randy de Puniet est ce qu'on appelle un fonceur. Les obstacles, quels obstacles? Le Français (39 ans) semble se faire une force de tout. Il n'a pas disputé une course depuis décembre dernier, lors des 8 heures de Malaisie, à Sepang, "qui ont d'ailleurs été plutôt les 3 heures de Malaisie, en raison de la météo'' rigole - t-il, ""ce n'est pas une situation compliquée pour moi, car depuis quelques années, c'est à peu près mon programme, quelques courses à l'année, et puis je me remets facilement dans le rythme, je me réadapte tres vite." affirme le pilote de la Ducati #6 avec Louis Rossi et Julien Da Costa. "J'ai participé à des essais au Castellet, il y a 3  semaines, et j'ai tourné presque dans les chronos de mon reccord au Mans. J'étais ausi rapide de jour comme de nuit. Cette moto est puissante, c'est une moto de sprint que l'on doit utiliser en endurance, la faire tenir 24 heures sans problème technique. Pour cela, en essais, elle était bridée, donc pas à 100 % de sa puissance. L'équipe a aussi procédé à d'autres essais dans cet intervalle, entre la Malaisie et Le Mans. Ils n'ont pas rencontré de soucis, ils ont bien fait évoluer la moto. Pourtant, au Mans, un circuit petit et technique, il faut une machine maniable, elle ne l'est pas encore assez pour moi, mais nous disposons cette semaine de pas mal de séances d'essais, sur le Bugatti, avant le départ de la course samedi, à midi, on va pouvoir y travailler." détaille Randy De Puniet, ancien pilote MotoGP, qui compte 4 participations aux 24 Heures Motos, aux guidons de Honda et Kawasaki et désormais Ducati, dont la machine disputera sa deuxième course dans la Sarthe, après des débuts encourageants en Malaisie. "Les 24 Heures Motos, c'est une fête populaire de la moto. J'en ai connu des moments intenses, en motogp, mais le départ des 24 Heures Motos, cela dégage une adrénaline. Cette année, en l'absence de public, pour des raisons bien compréhensibles, je me pose la question de prendre le départ ou pas."

Tourner la nuit, au Mans, en revanche, il adore. "On va encore plus vite, car les pilotes s'effacent plus facilement en voyant les phares arriver. J'aime bien la nuit. Le petit matin est plus délicat pour moi car la fatigue s'installe, au lever du jour et on se rend compte qu'il reste encore 6 à 7 heures de course, ce n'est pas rien''. Et en quelques heures, ou même en moins d'une heure, comme en 2019, il peut s'en passer des rebondissements aux 24 Heures Motos. "Moi la stratégie que je préfère:  attaquer jusqu'au bout de la course. L'an dernier, c'était à fond. Une année, on n'avait plus rien à espérer, on roulait à 3 secondes des chronos, il fallait juste gérer, et pour ca, moi je n'arrive pas à rester concentré."

Un objectif devrait sans difficulté le stimuler ces premiers jours, ce fameux 1'35''730, record de la piste, établi en 2017 par Randy de Puniet sur Kawasaki. En course, il entend bien que sa Ducati l'emmène au bout, et vite. Avec un podium à la clef ? 

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