24 Heures Motos : Tacot, l'as du derrick
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24 Heures Motos : Tacot, l'as du derrick

Connu et reconnu par ses pairs, Gilles Jacquot, plus connu sous le nom de Tacot, est présent en championnat du monde d’endurance depuis plus de trente ans. Rencontre avec le ravitailleur de la Kawasaki SRC.

C'est l'une des têtes les plus célèbres et les plus connues du paddock des 24 Heures Motos. Avec sa célèbre moustache grise, sa boucle d'oreille et son tatouage sur l'avant-bras gauche, Gilles Jacquot roule sa bosse sur les circuits depuis plus de trente ans. « Je pense d’ailleurs que je suis l’un des plus anciens ravitailleurs dans le paddock », sourit-il aujourd’hui quand on lui rappelle la carrière qu’il a déjà menée. Passionné par les belles machines et les compétitions motocyclistes dès son plus jeune âge, Gilles passait pas mal de son temps devant une concession Laverda, pas loin de chez lui, du côté de Montreuil, en région Parisienne. À force de voir ce petit gamin qui venait pratiquement chaque jour devant les vitrines avec son vélo, le patron de la concession lui propose de venir sur une course avec lui et son équipe. Quelques jours plus tard, après avoir reçu l’autorisation maternelle, Gilles prend donc la direction de Monthléry dans le cadre des milles kilomètres et commence tout doucement en serrant quelques boulons. « Mais je ne connaissais rien à la mécanique », rigole le Parisien.

"Les ravitaillements ont beaucoup changé en trente ans !"
G. Jacquot

Il faudra attendre quelques années pour le voir prendre le derrick. Au ravitaillement depuis désormais des dizaines et des dizaines d’années, Tacot travaille depuis cinq ans pour le compte de Gilles Stafler sur la Kawasaki SRC officielle. « Avant que ce soit mon patron, c’est d’abord un ami. » Avec sa longue et riche expérience, il a aussi pu constater l’évolution de son métier. « On peut dire que j’ai commencé les ravitaillements avec la clope au bec, se marre Tacot. Aujourd’hui, tout est règlementé et la sécurité est vraiment au top. Je pense que cela va dans la bonne direction. L’endurance s’est un peu professionnalisée ces dernières années mais il y a toujours une très bonne ambiance dans le paddock, ce n’est pas comme lors des courses de vitesse. On se connaît tous, on se rend service mutuellement. C’est vraiment quelque chose qui me plaît. » Mécanicien et chauffeur d’autocar dans la vie, Gilles n’hésite pas à prendre des jours de congé pour se rendre sur les courses. Il dépasse même parfois son quota annuel. Pour son plus grand plaisir…

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