Dans quels cas le safety-car intervient-il?

Il intervient en cas de chute d'un concurrent ou lorsqu'une moto répend de l'huile sur la piste. "Le safety car prend la piste pour sécuriser le travail des commissaires. Les concurrents se regroupent derrière lui afin de franchir la zone d'intervention des commissaires à basse vitesse", explique Sylvain Tessier, reponsable circuit et école de pilotage de l'Automobile Club de l'Ouest. En course, deux voitures de sécurité sont déployées à équidistance l'une de l'autre par équité sportive.

Qui le pilote?

Le safety car est piloté soit par des pilotes de courses automobiles encore en activité soit par des instructeurs de l'école de pilotage. Ils doivent être capables de piloter à un rythme faible comme soutenu. "Cela nécessite de véritables compétences de pilotage", affirme Sylvain Tessier.

À quelle vitesse circule t-il?

50 km/h sur les lieu de l'intervention des commissaires et 140 km/h en dehors de cette zone. Le responsable circuit précise : "C'est une vitesse qui permet aux concurrents de conserver leurs pneumatiques en température et cela garantit au moteur un apport d'air suffisant pour son refroidissement".

Pourquoi le safety car n'est pas une moto?

Deux personnes embarquent dans le safety car : le pilote et un copilote. "Le pilote se concentre sur son pilotage et le copilote est en relation radio avec la direction de course. C'est elle qui transmet les consignes au copilote qui les communique au pilote", précise Sylvain Tessier. Tout ceci serait donc impossible si le safety car était une moto.

Mickaël Choplin/ACO

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT BUGATTI, 24 HEURES MOTOS, SAMEDI 18 AVRIL 2015. COURSE. En 2015, le safety car a neutralisé la course à trois reprises.