Les dernières 24 Heures Motos de Gimbert
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Les dernières 24 Heures Motos de Gimbert

Son palmarès en endurance est plus que conséquent. Sébastien Gimbert, 41 ans, a gagné les 24 heures de Spa, s'est imposé trois fois au Bol d'Or comme aux 24 Heures Motos. Champion du Monde d'Endurance EWC en 2004, le français prend le départ de ses dernières 24 heures Motos, à 15 heures. Il se projette déjà sur le futur.

la richesse d'Une carriere

« Ce qui m’a fait quitter les Grands Prix, c’est le manque de résultats, aux guidons de motos qui étaient engagées par des équipes privées. C’est en endurance que j’ai pu me mettre au guidon d’une première moto d’usine quand Bernard Rigoni m’a fait monter sur la RVF.

Ma carrière a été constituée de beaucoup de défis. J’ai gagné avec Dominique [Méliand, team manager du Suzuki Endurance Racing Team, NDLR], j’ai pris énormément de plaisir pendant deux ans avec Jean-Michel Bayle et Nicolas Dussauge. On a gagné pratiquement tout. Fin 2003, j’ai voulu me lancer un nouveau défi. J’ai signé chez Christophe Guyot et le GMT94. On a été sacrés Champions du Monde (2004), on a gagné ici, on partage beaucoup de souvenirs.

Et puis à un moment, je me suis dit que j’avais fait le tour. Je vais tenter une moto que personne n’a jamais éprouvée. Donc je suis monté sur la BMW
(1ère version de la S1000 RR, dotée d'électronique et de l'ABS) avec laquelle on a été vice-Champions du Monde. On a fait de très belles choses avec Mickael Bartholemy et Marcel Driessen.

Aujourd'hui, après avoir fait gagné le premier bicylindre sur une course de 24 Heures, en 2000, avec la VTR1000, je finis avec Honda, en portant le numéro emblématique 111. »

SES dernieres 24 heures motos

« C'est ma 20e participation aux 24 Heures motos ! Le but c’est d’arrêter cette année. Je vais continuer jusqu’au Bol d’Or puisque j’ai essayé de négocier cela avec Honda. C’était une condition : que je fasse le Bol d’Or, que j’arrête chez moi [près de Fréjus, NDLR]. Alors voilà, c’est particulier, quand je me lance dans une qualification, je me dis que c’est la dernière fois que je la fais, et ainsi de suite. Je pense que les derniers tours de la course vont être importants, et je vais essayer de garder chaque tour en mémoire. Finir avec des équipiers comme Randy de Puniet et Yonny Hernandez, c’est incroyable. Parce qu’à plus de 40 ans, je me compare à ces gens-là, à ces jeunes pilotes talentueux.

Ce qui est hyper important, c’est que j’ai un public qui me suis depuis très longtemps. J’ai été toujours été très proche avec les gens qui m’ont suivi tout au long de ma carrière et qui me suivent encore. Il suffit de se promener avec moi dans le paddock, d’autant plus que j’ai annoncé que c’était ma dernière saison. »

partager son experience

"J’ai monté une école de pilotage qui s’appelle la Race Experience School. C'est la plus grande école française de motos pour enfants à partir de 6 ans, j’ai un magasin d’accessoires moto Speedway à Fréjus. En fait, il faut venir chez moi pour comprendre tout. Nous, on vit moto, on boit moto, on mange moto. Mon fils (14 ans) fait le Championnat d’Espagne en RFME sur une 400 cm3 , il est pilote officiel Kawasaki.

Donner plus de temps à une activité qui me tient à cœur, c’est l'objectif, c'est vrai. Donner du temps à mon fils pour lui permettre de faire ce qu’il rêve de faire, on verra où cela nous mène. Le but, c’est qu’il travaille à l’école : tant qu’il travaille bien, il fera de la moto. Pour moi, c’est important. Et puis je souhaite faire profiter à tous ces enfants qui font partie de la Race Experience School, de mon expérience, de mes conseils, de mon regard. Le but, c’est de continuer à travailler dans le monde de la moto. C’est une vie de rêve que je ne changerais pour rien au monde. »

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