Paroles de spectateur-Sandrine Hugot : 'Je stresse autant que les pilotes'
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Paroles de spectateur-Sandrine Hugot : 'Je stresse autant que les pilotes'

Sandrine Hugot est une fid

"J'assiste aux 24 Heures Motos depuis 2000. J'ai manqué une seule édition, en 2010. La moto c'est ma passion. Venir sur le circuit Bugatti pour assister aux 24 Heures Motos permet de retrouver les copains (beaucoup de bretons) et d'apprécier une course autrement que derrière son écran de télévision.
Je suis supportrice de la Kawasaki n°11 du Team SRC Kawasaki mais également des autres équipes qui engagent une ZX10-R. D'ailleurs je possède une ZX9-R de 1999 et de couleur...bleue !

Avec nos amis, nous sommes arrivés sur le circuit Bugatti vendredi vers midi. Nous avons planté nos toiles de tentes sur le camping du Houx, le camping de la concentration. Puis nous sommes entrés sur le circuit pour la balade des stands. C'est une animation que nous adorons. Nous pouvons nous lancer dans une chasse aux autographes et discuter avec les pilotes. Ils sont vraiment très accessibles. Nous avons même fait une photo avec Niccolò Canepa. Mais mon pilote préféré reste Grégory Leblanc, l'un des trois pilotes de la Kawasaki n°11. Avec mes amis, nous préférons les 24 Heures Motos au grand-prix de France. D'une part parce que la course de nuit, c'est magique et d'autre part parce que les motos qui participent aux 24 Heures sont des machines que nous pouvons acquérir et avec lesquelles ont peut se ballader au quotidien.

Aux 24 Heures Motos, mon moment préféré, c'est le départ. Je ne suis pas sur la moto mais je stresse autant que les pilotes et cette année n'a pas dérogé à cette règle. Quelques minutes avant le départ, on sent que la tension monte. Tout le monde est dans les starting-blocks. J'aime beaucoup les concerts aussi. J'ai une préférence pour le rock et la programmation est toujours alléchante. J'aime également me balader dans le village car les boutiques y sont concentrées et c'est très conviviale. Cette année nous sommes restés sur le circuit à profiter de la course jusqu'à 3 heures du matin. Nous avions froid mais je pense que pour les pilotes c'était pire. J'ai pu me rendre compte de la technicité du circuit, il y a deux ans, lorsque j'ai remporté deux tours de piste avec ma moto. Cela m'a permis de me rendre compte de la difficulté de cette épreuve. J'ai également eu la chance d'effectuer un baptême de piste derrière Damien Saulnier, team manager du Junior Team Le Mans Sud Suzuki.

Cette année, la course fut vraiment palpitante. Je suis heureuse de la victoire de la Kawasaki n°11 et même fier de leur performance. Ce n'était pas gagné. Les premières heures ont été difficile et malgré l'erreur de Grégory Leblanc en début de course, ils ont su s'accrocher. Bravo à eux et à toutes les équipes. Ils ont tous du mérite. De retour à la maison, je me suis dis, vivement l'année prochaine. 24 Heures c'est long mais en même temps ça passe tellement vite. Nous serons là, l'an prochain, pour la 40e édition."

Propos recueillis par Mickaël Choplin/ACO

PHOTO : LE MANS (SARTHE, FRANCE), CIRCUIT BUGATTI, 24 HEURES MOTOS. Sandrine Hugot est une passionnée des 24 Heures Motos. Ces 15 dernières années, elle n'a manqué qu'une seule édition.

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