Sylvain Guintoli, les 24 Heures du Mans comme objectif
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Sylvain Guintoli, les 24 Heures du Mans comme objectif

Double vainqueur des 24 Heures motos, Sylvain Guintoli se lance un nouveau défi : devenir le premier à triompher du Mans en moto et en voiture. À la veille du départ de son troisième double-tour d’horloge, le pilote Yoshimura SERT Motul se confie sur ses ambitions.

Double vainqueur des 24 Heures motos, Sylvain Guintoli se lance un nouveau défi ; devenir le premier à triompher du Mans en moto et en voiture. À la veille du départ de son troisième double-tour d’horloge, le pilote Yoshimura SERT Motul se confie sur ses ambitions.

Remporter les 24 Heures Motos et les 24 Heures du Mans ? Chiche ! répond Sylvain Guintoli : « J’ai toujours aimé les voitures parallèlement à la moto. J’ai fait aussi quelques compétitions, mais pas encore au même niveau. »

 

Jamais réalisé auparavant

 

Derrière l’audacieux projet se cache une longue réflexion née sur le circuit. « Depuis longtemps, je voulais disputer les 24 Heures Motos. Quand l’occasion s’est présentée avec Yoshimura SERT Motul, c’était ma première expérience au Mans et on a gagné. Suite aux deux victoires en 2021 et 2022, un de mes amis m’a fait remarquer que personne n’avait gagné les deux. L’idée m’a plu, même si elle n’est pas simple à mettre en œuvre et va demander beaucoup de travail. On a beau te parler du Mans autant que tu veux, quand tu participes, tu comprends la difficulté, mais la sensation est addictive. Ce qu’on partage avec l’équipe pendant la durée de la course est unique. »

Sylvain Guintoli est conscient de la complexité de l’entreprise, mais en grand compétiteur, il ne lâchera pas le morceau : « Je suis un peu tombé amoureux de cette course et de l’endurance en général. L’idée est bonne et l’histoire est belle. Depuis, je n’arrive plus à me le sortir de la tête. »

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Outre son riche palmarès en endurance, le pilote Yoshimura SERT Motul peut se targuer d’une carrière longue de plus de vingt ans. Nul doute que l’expérience accumulée sera de la plus grande utilité derrière le volant. « Il y a des parallèles évidents. En moto, on travaille beaucoup avec les données, ce sont des systèmes avec lesquels je suis familier. Cela va aider une fois dans la voiture. La pression des courses ne change pas, donc il existe beaucoup de similitudes. »

Concernant les détails de son futur engagement, il est encore trop tôt pour se prononcer même si le champion français a déjà des pistes. « J’ai parlé avec quelques équipes LMP3. Toutes celles avec lesquelles j’ai évoqué le projet ont été très accueillantes et m’ont donné beaucoup de conseils. J’ai pu échanger avec plusieurs pilotes pour essayer de comprendre comment fonctionne le monde automobile. En voiture, il faut faire un certain nombre de courses pour montrer sa valeur. J’ai fait la demande pour ma licence internationale aujourd’hui et je dois me concentrer sur mon niveau si je veux viser une victoire de catégorie, qui serait déjà un exploit. C’est l’objectif le plus cohérent. »

 

"Je veux viser une victoire de catégorie, qui serait déjà un exploit"
Sylvain Guintoli

Toujours aussi passionné par l’endurance moto, Sylvain Guintoli ne veut pas délaisser son programme actuel pour autant : « Il n’y aura pas trop de sacrifices, il y a quatre courses par an en moto et pas de conflit de dates. Il n’y a aucun problème à passer de l’un à l’autre. » Même après deux victoires consécutives au Mans, l’ancien champion du monde Superbike reste en quête de nouvelles expériences. « Dans la vie, il n’y a pas beaucoup de choses aussi gratifiantes que les courses. Les 24 Heures, ici au Mans, font vivre des expériences d’une intensité incroyable. C’est ça qui fait revenir. Pour l’instant, je regarde seulement devant moi. »

Accompagné de Gregg Black et d’Étienne Masson, Sylvain Guintoli tentera de remporter une troisième édition consécutive ce dimanche.

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