Louis Godingon, rampe de lancement de Gregg Black au départ
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Louis Godingon, rampe de lancement de Gregg Black au départ

Au sein de Yoshimura SERT Motul chaque membre de l’équipe joue un rôle crucial dans la quête de la victoire. Parmi eux, Louis Godignon se distingue comme celui qui transmet la Suzuki GSX-R 1000 au pilote Gregg Black, le roi du départ canon.

Aux 24 Heures Motos, un moment particulier précède le départ : les machines sont rangées en épi dans la ligne droite des stands, attendant d’être enfourchées par le pilote désigné pour prendre le départ. Mais qui veille sur elles durant cette attente électrisante ? Pour le Yoshimura SERT Motul et la Suzuki GSX-R 1000 #12, c’est là que Louis Godignon entre en scène.

Après la cérémonie de départ, Louis se retrouve seul sur la piste, prêt à réceptionner la moto à la fin du tour de chauffe. « Dans les autres équipes, c’est le mécanicien qui la place. Pour notre team, c’est Gregg qui prend les rênes. Il aime la positionner comme il l’entend et selon sa vision de pilote. Il a ses repères, fait savoir le préposé au changement de roue arrière lors des arrêts aux stands opérés durant la course. Ensuite, je dois vérifier que le limiteur de vitesse n’est pas enclenché, que la cartographie moteur est la bonne, que la première vitesse est bien engagée, puis il ne me reste plus qu’à tenir la moto et à attendre le départ. » Des détails cruciaux, mais surtout une responsabilité non négligeable.

Cette procédure et le temps d’attente avant le départ sont un véritable test de sang-froid pour Louis. « C’est même assez stressant, car on tient la moto et un long silence s’installe le temps que le départ soit donné. La crainte de commettre la moindre erreur est palpable. » Mais Louis reste concentré. Ses mains sont fermement ancrées sur la coque arrière de la moto et sa jambe assure la stabilité de la roue arrière. Puis, lorsque le pilote se met à courir vers la moto, « ça procure une grosse dose d’adrénaline », affirme-t-il.

Un baptême du feu en 2023

L’an passé, alors qu’il assurait cette mission pour la première fois, la moto a failli tomber. « Le stress et la fatigue accumulés durant la semaine se sont fait ressentir à ce moment-là. » Une péripétie qui a servi de leçon. « Suite à cela, avec Gregg, nous nous sommes entraînés pour les autres courses du championnat. »
Mais le travail de Louis ne s’arrête pas au moment du départ. Une fois son pilote lancé dans la course, il reste en alerte, prêt à intervenir en cas de besoin. L’an passé, on se souvient que Gregg Black avait été victime d’une chute à la chicane Dunlop, alors que l’épreuve était lancée depuis quelques secondes. « J’ai dû courir au stand pour préparer l’outillage et les pièces nécessaires à la réparation de la moto. C’était assez fou comme moment ; je dirais même que c’était un sacré baptême du feu. Maintenant, il peut tout arriver, je suis prêt », conclut en souriant cet ancien élève-mécanicien du Junior Team Le Mans Sud Suzuki (promotion 2019).

Chaque course du Championnat du monde d’endurance moto FIM EWC est un défi que Louis relève avec la même détermination et le même sang-froid que les pilotes. Son rôle, bien que souvent dans l’ombre, est essentiel au succès de Yoshimura SERT Motul. Alors que les moteurs vrombissent et que l’adrénaline reste bien présente durant 24 heures, Louis est en quelque sorte le gardien de l’équilibre, prêt à jouer son rôle pour la victoire à tout moment.

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