Le Junior Team Le Mans Sud Suzuki convoite le top 3 en Superstock
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Le Junior Team Le Mans Sud Suzuki convoite le top 3 en Superstock

Le Junior Team Le Mans Sud Suzuki se prépare avec détermination pour la 47e édition des 24 Heures Motos (18-21 avril 2024). L’équipe qui accueille dix élèves-mécaniciens et un nouvel équipage entend bien surpasser sa cinquième place glanée dans la catégorie Superstock en 2023.

L’an passé, la Suzuki GSXR 1000 #72 du Junior Team Le Mans Sud Suzuki s’est hissée à la cinquième place de la catégorie Superstock des 24 Heures Motos. Pourtant, 2023 a présenté des défis notables à l’équipe qui accueille dix élèves-mécaniciens chaque année. « C’est un résultat satisfaisant, car nous avons rencontré des difficultés avec les motos. Notre préparation pour la course avait pris du retard. Cela a déstabilisé les élèves-mécaniciens. De plus, nos pilotes n’avaient pas beaucoup d’expérience en endurance alors la semaine de course n’a pas été simple », fait savoir Damien Saulnier, professeur et team manager.

Pour 2024, le Junior Team Le Mans Sud Suzuki s’inscrit dans une autre dynamique. L’équipe va acquérir des motos neuves et la nouvelle promotion d’élèves mécaniciens est déjà bien établie. « L’objectif c’est de viser le top 5 de la catégorie, voir le top 3 si on peut. Nous allons participer aux trois manches européennes du Championnat du monde d’endurance moto FIM EWC. Le nouveau proviseur du lycée Le Mans Sud, François Leveillé, est fan de sports mécaniques et il veut redynamiser l’établissement à travers les structures extrascolaires comme le Junior Team. Il pousse pour que tout fonctionne bien ».

Des jeunes talents prêts à briller

La Suzuki #72 sera pilotée par Grégory Carbonnel, Dorian Da-Ré, Vincent Ferré et Dylan Mille. « Je suis ravi de pouvoir compter sur un équipage jeune car c’est conforme à l’esprit du Junior Team. Je me souviens que Vincent nous avait acheté une moto il y a quelques années. C’est un pilote sarthois qui connait bien l’endurance. Grâce à son expérience, il sera le chef de file de l’équipage. Nos pilotes doivent se décharger de la pression liée au résultat. Ils doivent laisser les choses se mettre en place gentiment tout au long de la semaine de course. Nous n’avons pas besoin de réaliser la pole position. Gagner la catégorie, ça sera compliqué. En revanche, ne pas chuter et franchir les obstacles tout au long de la course pour être à l’arrivée, ça, c’est important », martèle Damien Saulnier.
Dorian Da-Ré (23 ans) a précédemment piloté pour des équipes telles que Kingtyre Fullgas Racing Team (Kawasaki #116), Falcon Racing (Yamaha #121) ou Team FMR 34 Lycée Pierre Mendes France (Yamaha #43). Le champion 2022 de la catégorie Hypersport de l’Ultimate Cup confie : « C’est une fierté d’intégrer une structure aussi renommée. Cela va me permettre d’acquérir beaucoup d’expérience. C’est une chance de pouvoir participer aux 24 Heures Motos et je suis impatient d’être sur le circuit Bugatti. C’est beaucoup d’entraînement en amont afin de parfaire notre condition physique et mentale. Il faut savoir sacrifier certaines choses pour prendre beaucoup de plaisir le jour de la course. Ce sera la première manche du championnat alors elle sera importante. L’équipe jouera à domicile alors il ne faudra pas se louper. »

Un package compétitif à optimiser

Si la Suzuki GSXR 1000 date de 2017, cette machine est néanmoins à considérer comme l’une des plus abouties du plateau. « Elle est quelque peu en retrait par rapport à une Honda ou une BMW », reconnait Damien Saulnier. Malgré ça, ce n’est pas un mauvais package car la une moto saine, fiable et robuste. C’est à nous de travailler sur le châssis et l’électronique afin d’être dans le coup ».

Enfin, aux jeunes aspirant mécaniciens ou pilotes qui souhaitent intégrer ou suivre les traces du Junior Team Le Mans Sud Suzuki, Damien Saulnier adresse ce message : « Ne lâchez rien. Poussez vos envies. Allez au bout de vos rêves en travaillant. Quand on y met toutes ses forces, on peut y arriver. L’important c’est aussi de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et ne rien se refuser. Ce n’est pas évident de créer son propre chemin. Comme je le dis souvent le plus important, ce n’est pas ce qu’on connait, mais qui on connait. Les rencontres que j’ai faites tout au long de mon parcours sont liées. Et n’hésitez pas à venir nous rencontrer les 16 et 17 février à l’occasion de nos portes ouvertes ».

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