En 2025, le TMC35 a retrouvé des couleurs sur le Circuit Bugatti en signant la 21e place au classement général et la 10e position en Superstock, son meilleur résultat aux 24 Heures Motos. Après deux abandons consécutifs en 2023 et 2024, cette performance a été vécue comme un véritable soulagement pour toute l’équipe. Une course maîtrisée sous la pluie, zéro chute, des pilotes constants et des ravitaillements moins nombreux que toutes les autres équipes : autant d’éléments qui permettent au TMC35 de viser le top 5.

Seulement 18 ravitaillements

Il y avait de l’émotion et même un soupçon de soulagement le dimanche 20 avril 2025 quand la Yamaha YZF-R1 #35 de TMC35 a franchi la ligne d’arrivée de la 48e édition des 24 Heures Motos. Après deux années où cette formation bretonne avait dû renoncer, ce résultat sonnait comme un retour à la lumière. « Certes notre dixième place en Superstock est un très bon résultat, mais en 2024 et 2023, avant d’être contraints à l’abandon, nous étions placés plus haut dans la hiérarchie », fait savoir Maëlle Bournier, team manager.

En coulisse, l’équipe n’a rien changé – ou plutôt, elle a continué à être elle-même : rigoureuse, solidaire et obstinée. Toutes ces qualités lui ont permis de survivre à une édition rendue difficile par la pluie, un terrain qui ne l’effraie pas vraiment. « Le facteur chance a également joué, car nous sommes un des rares teams à ne pas avoir chuté », ajoute Maëlle Bournier.
Cette météo capricieuse a ménagé la mécanique, réduit la consommation et permis aux pilotes de tirer le meilleur de la Yamaha. Résultat : seulement 18 ravitaillements, soit le plus faible total de la course. « Par rapport à notre tableau de marche initial, les pilotes effectuaient jusqu’à cinq tours supplémentaires avant de devoir rentrer au stand pour effectuer un ravitaillement en carburant. »

Ce pragmatisme, presque artisanal, fait partie de l’ADN de TMC35. Comme la plupart des équipes engagées en catégorie Superstock les moyens sont limités, mais elle optimise chaque geste et refuse de baisser les bras. Et c’est précisément ce qui la rend si attachante.

Le top 5, un palier à portée de poignée

La 49e édition des 24 Heures Motos marquera la onzième participation de TMC35. Et Maëlle Bournier désigne la marge de progression de son équipe : « Nous souhaitons nous rapprocher du top 5 de la catégorie Superstock. C’est un objectif réaliste, car, comme je le disais précédemment, avant de devoir abandonner en 2023 et 2024, nous pointions en sixième et huitième position. »

Le trio Maxime Diard – John-Ross Billega – Anthony Despreaux repartira bien au combat en 2026. Mais la Yamaha #35 doit trouver un quatrième pilote : Jonathan Goetschy, sérieusement touché au Tourist Trophy, doit laisser le guidon. « La Buche » comme il est surnommé dans le paddock devrait rester au cœur du projet : « Nous avons créé un poste au sein de l’équipe pour lui, car son expérience technique est un atout ». La team manager ajoute que pour le remplacer, les discussions sont ouvertes… mais jamais sans l’avis des trois autres pilotes : « Maxime, John-Ross et Anthony ont leur mot à dire, car la cohésion d’équipe est une des clés de la réussite aux 24 Heures Motos. »

Depuis qu’elle est devenue team manager, Maëlle Bournier a installé un climat unique dans le box : « Plus de rigueur, pas de batailles d’égos et beaucoup de bienveillance ». En 2026, elle célèbrera sa cinquième année à la tête de l’équipe. Son impact se lit entre les lignes : une structure plus solide, des pilotes sereins, une atmosphère qui respire la confiance. Le TMC35 n’est pas seulement une équipe. C’est une famille qui court vite, ensemble.

Le TMC35 repart à la conquête du Superstock avec la même recette : une âme, une identité bretonne, une ténacité admirable. Et une ambition nouvelle : viser le top 5.
Pour vivre cette ascension depuis les tribunes, réservez dès maintenant vos billets pour la 49e édition des 24 Heures Motos via la billetterie officielle.